jeudi 31 juillet 2014

Dites donc, Cruchot, vous n'auriez pas un blason dans votre famille, par hasard ? Monsieur de Funès

les gendarmes Cruchot (Louis de Funès) et Gerber (Michel Galabru)
 dans "le Gendarme à New-York", film de Jean Girault (1965)
Cette phrase titre, vous l'aurez reconnue, fait référence au personnage de la célèbre série du "Gendarme de Saint-Tropez" au cinéma. Elle aurait pu être prononcée par l'adjudant Gerber alias Michel Galabru sermonnant sans arrêt l'ambitieux mais maladroit maréchal des logis-chef Cruchot, incarné par: 

Louis de Funès

Car en effet, aujourd’hui, le 31 juillet 2014, le plus grand des comiques du cinéma et du théâtre français aurait fêté son 100ème anniversaire, si une crise cardiaque ou un AVC ne l'avait pas emporté à 68 ans, en 1983.

"le Gendarme de Saint-Tropez", film de Jean Girault (1964), premier de la longue série


Louis de Funès.

• né à Courbevoie (ex-département de la Seine, aujourd'hui les Hauts-de-Seine) le 31 juillet 1914

• mort à Nantes (Loire-Atlantique)le 27 janvier 1983
Jeune, il est contraint de gagner sa vie tout seul, et il enchaîne plusieurs " petits métiers" d’appoint (dessin industriel, maison de couture, etc.). Puis il devient alors pianiste de bar et figurant au cinéma et au théâtre. Grâce à son ami Daniel Gélin, il tourne son premier film en 1945,"la Tentation de Barbizon" de Jean Stelli, bientôt suivi par des dizaines d’apparitions plus ou moins significatives et gratifiantes, parmi lesquelles "Ah ! les belles bacchantes" (1954) de Jean Loubignac ou "la Traversée de Paris" (1956) de Claude Autant-Lara, avec Jean Gabin et Bourvil, avant de connaître son premier véritable succès en tant qu’interprète principal grâce à "Pouic-Pouic" (1963) de Jean Girault.

Son personnage à l’écran : irascible, tout en énergie bouillonnante, en grimaces et en mimiques, devient alors très populaire, comme en témoigne la réussite auprès du public de nombreux films devenus des classiques du cinéma et de la télévision française : "le Gendarme de Saint-Tropez" (1964) de Jean Girault, premier volet d’une série de cinq épisodes ; "le Corniaud" (1964) et "la Grande Vadrouille" (1966), où il est associé à Bourvil ; "la Folie des grandeurs" (1971) avec Yves Montand dans le rôle du souffre-douleur et "les Aventures de Rabbi Jacob" (1973),autant de films réalisés par Gérard Oury ; "le Grand Restaurant" (1966) de Jacques Besnard ;" les Grandes Vacances" (1967) de Jean Girault ; "Oscar" (1967) et "Hibernatus" (1969) d’Édouard Molinaro ou encore" le Petit Baigneur" (1968) de Robert Dhéry.



Archétype du personnage comique des années 1960 et 1970, Louis de Funès cultive un jeu physique et théâtral , souvent dans l’emphase, parfois proche de la caricature dont il démontre de nouveau l’efficacité dans la dernière partie de sa carrière :" l’Aile ou la cuisse" (1976) aux côtés de Coluche; "la Zizanie" (1978) et "la Soupe aux choux" (1981), trois films de Claude Zidi ; "l’Avare" (1980) de Jean Girault et Louis de Funès lui-même, adaptation de la pièce éponyme de Molière et "le Gendarme et les Gendarmettes" (1982) de Jean Girault, son dernier film. 





N'oublions pas non plus son extraordinaire carrière au théâtre
avec ses inoubliables improvisations de clown qui laissaient pantois d'admiration le public et aussi ses partenaires, même les plus chevronnés.

Il reçoit un César d'honneur en 1980 pour toute sa carrière, des mains d'un autre immense comique à grimaces : Jerry Lewis avec cette image qui restera dans les mémoires : où ils s'embrassent sur la bouche sur la scène.




Mais au-delà de cet hommage à ce grand acteur qui a longtemps été méprisé par les "intellos" du cinéma et des médias en général, car trop "populaire", et c'est l'objet du clin d’œil du départ je voulais rappeler qu'il était un descendant d'hidalgos (petite noblesse) d'Espagne.


 Son nom en est le témoignage le plus évident :

De Funes : coupé d'azur et d'argent à cinq
mouchetures d'hermines de sable
(d'après armorial J.B Rietstap, dessins de Victor et
 Henri Rolland coloriés par Lionel Sandoz)
Louis de Funès, de son nom complet :
Louis Germain David de Funès de Galarza.

Louis de Funès était le troisième enfant de Carlos Luis de Funes de Galarza (1871 - 1934) et Leonor Soto Reguera (1878 - 1957), arrivés d’Espagne en 1904 après que son père ait enlevé sa mère à sa famille issue de la grande bourgeoisie. Le père de Leonor était en effet un grand avocat de Madrid qui s’opposait à leur union puis finalement avait accepté de la doter confortablement. Car le beau Carlos, malgré son nom, son bagout, son charme et sa tenue impeccable est un flambeur et sa soi-disant propriété familiale près de Malaga n'est en fait qu'une ruine. Bref, le jeune homme était issu d'une famille elle-même ruinée. Le couple s'installe néanmoins à Neuilly-sur-Seine avec l'argent du beau-père et débute une carrière modeste d'avocat également. C'est donc là que Louis et ses frère et sœur aînés vivront leurs premières années.

Voici quelques blasons issus d'armoriaux basques ou espagnols avec diverses origines géographiques:
 Ar. = Aragón     -   Lo. = Lorca    -   Va. = Valencia
• Funes : d'argent, semé de mouchetures d'hermines de sable (ou d'hermines) au chef de gueules.
• Funes de Alava à Tudela (Navarre) : d'azur, avec une étoile et une croix d'or à la bordure ? chargée de huit croisettes du même métal.
• Funes : d'hermines plain.
• Funes en Aragón : d'argent, à cinq mouchetures d'hermines de sable, posées 3 et 2.
• Funes : d'argent, à sept mouchetures d'hermines de sable, posées 3 , 3 et 1, une fasce du champ brochant.
• Funes : d'azur à une pique (lance) d'or posée en pal.
• Funes de Lorca (Navarre) : coupé
d'argent, à six mouchetures d'hermines de sable, posées en deux fasces et de gueules plain.
• Funes de Valencia (Valence): coupé d'azur plain et d'argent, à cinq mouchetures d'hermines de sable, posées 3 et 2.
De Funes : d'or au lion de gueules; deux cordes
 tendues en sautoir attachées à quatre anneaux
mouvants des angles, le tout d'azur et brochant ;
les mots FUNES PECCATORU(M) ME
APPREHENDERU(NT) de sable placés en orle.
(d'après armorial J.B Rietstap, dessins de Victor et
 Henri Rolland coloriés par Lionel Sandoz)
Je ne suis pas un grand spécialiste de la généalogie et je n'ai pas trouvé beaucoup de matière, sinon rien, pour étayer la probabilité que les ancêtres espagnols de Louis de Funès aient eu un blason. Néanmoins il me semble logique, dans un pays d'héraldique réglementée par des maîtres d'armes et où les armoiries se portaient et se portent encore de manière très naturelle, qu'ils en aient possédé. 

Il apparait de source sûre que le patronyme de De Funes de Galarza est  d'origine basco-navarraise. Il est composé lui-même de deux noms de famille d'hidalgos. Des "De Funes" sont mentionnés au service et à la cour des rois de Navarre dès le XIIe siècle. J'ai trouvé par ailleurs un évêque (obispo en espagnol) portant ce nom : don Sancho de Funes (1116-1146) dans ce même royaume de Navarre ainsi qu'un Petrus Ferrandus de Funes (v.1150-v.1238) chancelier de Sanche VI de Navarre, concepteur de la bible de Pampelune (1197) sous Sanche VII.

De Funes (Castille) : d'or au lion d'argent, une
 corde de sable entortillée autour de son corps;
 à la bordure d'argent chargée des mots
 FUNES PECCATORUM ME
APPREHENDERUNT de sable placés en orle.
(d'après armorial J.B Rietstap, dessins de Victor et 
Henri Rolland coloriés par Lionel Sandoz)
Au travers de mes recherches j'ai mis la main dans l'Armorial de Rietstap (1884/1887), un des ouvrages les plus généralistes du XIXe siècle au niveau de l'héraldique familiale européenne, sur trois références avec le nom de "Funes", ainsi que six références sur un site encyclopédique basque.
source : http://www.euskomedia.org

Un groupe d'armoiries utilise plutôt des mouchetures d'hermines, un autre le lion et des cordes.

La devise latine "FUNES PECCATORUM ME APPREHENDERUNT" qui apparaît sur certains de ces blasons signifie d'ailleurs à peu près : "les cordes m'ont fait prisonnier". Mais je ne connais pas l'explication de cette devise, ni des symboles, mis à part que "funes" en latin signifie "cordes".

Et il faut encore mentionner l’existence d'un toponyme, cette fois, qui serait peut-être le berceau "dynastique" d'une branche de cette famille et des différents lignages portant le nom de "de Funes", avec ou sans accent sur le "e", toujours en Navarre !  Ces familles auraient probablement essaimé dans toutes les parties de l'Espagne et ailleurs, en Amérique, en Europe, au cours des siècles.
la commune (municipio) de Funes dans la Communauté autonome (forale) de Navarre, en Espagne, avec son blason.

De Galarza : d'or à l'arbre terrassé de sinople, accosté d'un ours rampant de sable
(armorial non identifié , Espagne) 
De Galarza : d'or à l'arbre terrassé de sinople,
 accosté d'un ours rampant au naturel
(d'après armorial J.B Rietstap, dessins de Victor et 
Henri Rolland coloriés par HD)
De Galarza : blason ornant l'hôtel particulier
 de Miguel Ochoa de Galarza (1601)
à  Urdiain (Navarre)
Nous arrivons maintenant à la seconde partie du nom composé :
De Galarza, qui est un patronyme d'origine basque. L'étymologique du mot signifie avec galar et le suffixe za "l'endroit où abondent les branches mortes".
Parmi les célébrités nous avons Andrés López de Galarza : un capitaine espagnol du XVIe siècle. Il fonda plusieurs villes de l'actuelle Colombie dont la plus importante est Ibague (Tolima), fondée en 1550. Il fut également maire de Bogota en 1555.
statue de Andrés López de Galarza
à Tolima (Colombie) : avec un petit  air de famille,
vous ne trouvez pas ?


 
De Galarza : d'or vêtu de sinople, chargé d'une
colombe essorée d'argent, et de quatre colombes
du même aux cantons; à la bordure de gueules
chargée de huit flanchis du champ.
(d'après armorial J.B Rietstap, dessins de Victor et 
Henri Rolland coloriés par HD)
 Alors, au vu de ces deux patronymes composant celui de notre homme, on pourrait imaginer un blason écartelé aux armes anciennes de Funes en 1 et 4 et de Galarza en 2 et 3 , pourquoi pas , mais avec quels meubles ?  je n'ai pas de réponse.

Ces belles digressions historiques ne sont que des pistes, au mieux des hypothèses, séduisantes, mais sans doute trop !  Les nombreuses biographies de Louis de Funès ne mentionnent pas ce détail au sujet de ses ancêtres.
Je n'ai pas osé contacter les attachés de presse de la famille de l'acteur pour en savoir davantage sur son arbre généalogique, ce qui aurait pu apparaître déplacé ou irrespectueux comme entreprise. Et puis on ne m'aurait sans doute jamais répondu. Je crois savoir que les ayants droits "verrouillent" tout ce qui touche à la personne de l'acteur.

 Mieux vaut alors regarder quelques extraits de ses cascades de rire !




Le Cellier (Loire-Atlantique)

Liens : 
commune de Le Cellier , château de Clermont où Louis de Funès à résidé jusqu'à sa mort.  
Musée de Louis consacré à l'acteur, dans le château de Clermont. 







 un jardinier créateur a donné le nom de Louis de Funès, grand passionné de rosiers, à une rose aux couleurs ocres très rares, que l'on voit ici en Espagne, dans un petit jardin public à Cervera de Pisuerga (Castille et Léon)
- photo Herald Dick 2009 -





          F I N


 Bonus générique : cliquer sur le lien ci-dessous :

lundi 28 juillet 2014

Histoire parallèle : 28 juillet 1914-2014 -
l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie

Nous voici entraînés dans l'engrenage politico-militaire des jours précédant le déclenchement des hostilités de la Première Guerre Mondiale. Bien sûr, en terme de géopolitique, les causes réelles sont bien plus complexes, les griefs plus profonds et plus anciens, entretenus par la propagande militariste, nationaliste et xénophobe de chaque belligérant. Cette guerre était annoncée depuis des mois voire des années par les observateurs, a tel point qu'elle devenait pour l'opinion générale convertie : inévitable, et même pour certains souhaitable ou indispensable. En revanche elle devait être courte et peu meurtrière ! quelques soldats malchanceux sacrifiés tout au plus, et après quoi l'égo des grands de ce monde serait soulagé, les hiérarchies seraient remises en place naturellement, ainsi que les territoires perdus regagnés ...
carte géopolitique à quelques jours précédant le conflit
L'Europe est encore largement dominée par les monarchies et les grandes dynasties avec leurs mentalités de conquérants, et qui ont à gérer des empires immenses composés de multitudes de nationalités et donc autant de nationalismes et potentiels séparatistes. Isolée : la France est la seule grande puissance républicaine, mais toute jeune (44 ans d'existence seulement depuis la chute du IIe Empire) et qui a constitué également un empire colonial immense.


Des alliances militaires entre tous ces empires ont fixé au cours des décennies précédentes les axes des relations internationales et chacun a pris en protection de plus petites nations, comme un grand frère avec son benjamin, à l'exemple du Royaume-Uni envers la Belgique ou bien la Russie avec la Serbie, ce qui va avoir des conséquences fatales dans les mois qui viennent ! Un système de déclenchement de déclarations de guerre en cascade va se révéler catastrophique au niveau européen, puis mondial, alors que le conflit initial et local aurait pu être limité à une zone géographique restreinte à la frontière austro-serbe et se résoudre par la diplomatie internationale.

drapeau de l'Empire Austro-Hongrois en 1914
drapeau du Royaume de Serbie en 1914
28 juin : l'Archiduc François-Ferdinand d'Autriche, héritier du trône de l'Empire austro-hongrois et son épouse sont assassinés à Sarajevo, en Bosnie ( voir ici ) lors d'une visite officielle. Le piège tendu par un groupe d'étudiants militant pour le rapprochement des nations slaves, qui a réussi par miracle, tellement ils étaient amateurs, a pour conséquence de créer un incident diplomatique très grave entre l’Autriche-Hongrie et la Serbie, accusée d'avoir organiser le complot. Avec le jeu des alliances, et l'état d'esprit belliciste régnant en Europe à ce moment, tous les ingrédients du déclenchement d'un conflit sont réunis dans cet acte désespéré.

armoiries et drapeaux de l'Autriche-Hongrie en 1914
 carte cadeau publicitaire d'époque
• 5 et 6 juillet : au cours des entretiens de Potsdam, près de Berlin, qui réunissaient les représentants de l’Autriche-Hongrie et de l’Allemagne, le chancelier Bethmann-Hollweg et le Kaiser Guillaume II assurent l'Autriche de leur soutien en cas de conflit avec la Russie, si celle-ci prend la défense de la Serbie. 

• 23 juillet : l’Autriche-Hongrie adresse un ultimatum de 72 heures à la Serbie, inacceptable pour elle, en demandant entre autres points qu'une commission autrichienne, policière et militaire enquête en Serbie (état indépendant), poursuive et punisse les responsables des mouvements séparatistes qui ont conduit à l'attentat de Sarajevo.

• 25 juillet :  L’Autriche-Hongrie rompt ses relations diplomatiques avec la Serbie. La mobilisation générale est décrétée en Serbie, et une mobilisation partielle (à cause de la taille de son territoire) en Russie.


armoiries de la Serbie en 1914 
 carte cadeau publicitaire d'époque
• 26 juillet : La Serbie se soumet presque totalement à l'ultimatum sauf sur le point de l’ingérence des enquêteurs impériaux austro-hongrois sur leur sol. Cette décision, concertée avec la Russie, semble être une restriction qui parait mineure, et qui pourrait être compensée par un compromis, est interprétée comme un refus par l’Autriche-Hongrie.

• 28 juillet :  
L’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Des coups de canon sont tirés par les austro-hongrois par dessus la Save, rivière frontalière. Belgrade, la capitale serbe qui se trouve près de la frontière à l'époque est bombardée, dès le lendemain, le 29 juillet.




portrait du Roi Pierre Ier de Serbie (1844-1921) de son vrai nom :  Petar Aleksandrović Karađorđević  - 
son palais de Belgrade - ses armoiries -   chromo publicitaire d'époque
carte géopolitique du 28 juillet 1914





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drapeaux et armoiries de la Serbie, page extraite du livre en anglais
 "Drawings of the flags in use at the present time by various nations" (Londres-1916)
Pour illustrer cette série de sujets, je m'efforcerai d' utiliser un maximum de documents ou images d'époque . Il me semble que des dessins numérisés en vectoriel actuels seraient inappropriés pour l'hommage que nous devons rendre à cette période de l'histoire.

               Herald Dick

mardi 22 juillet 2014

Le Tour de France 2014 en blasons : 3e semaine et arrivée sur les Champs-Elysées à Paris

Après  les Alpes... voir le précédent volet ici  → , voici les Pyrénées. Les deux premières semaines, très actives et disputées, ont permis de faire sortir quelques champions du lot. Mais ce n'est pas fini et deux grosses étapes de montagne ainsi qu'une épreuve contre la montre les attendent encore juste avant l'arrivée et le podium sur les Champs-Élysées à Paris.    

Voici le parcours de la 3e et dernière semaine :

 Cette fois encore je présente à côté du blason "historique ", le symbole qui est utilisé actuellement par la ville pour son identité visuelle. Cette semaine encore, le constat est mitigé ! deux villes (... et demie pour Paris) seulement ont conservé leur blason, les autres sont passées au mode "décomplexée" (voir explication ici → ). Et vous pouvez encore hurler (d'effroi ou de honte) pour trois ou quatre modèles en vous demandant comment les habitants de ces villes peuvent accepter des choses d'une pareille laideur ? Je ne cite personne pour ne pas avoir de procès en calomnie !



16e étape - Mardi 22 Juillet 2014 :  
 Carcassonne  - Bagnères-de-Luchon




Carcassonne
Région de Languedoc-Roussillon - Département de l'Aude
Blason : " D'azur semé de fleurs de lys d'or au portail de ville flanqué de deux tours couvertes d'argent, maçonné, ajouré et ouvert de sable, la porte coulissée aussi d'argent surmontée d'un écusson de gueules chargé d'un agneau pascal d'argent à la tête contournée nimbée d'or, portant un guidon surchargé d'une croisette, le tout d'argent."
Logo :  trois éléments sont superposés : la statue-fontaine de Neptune de la Place Carnot et le vieux pont du XIVe s., stylisés, qui sont situés dans la "ville basse" ou plus exactement : la Bastide. Au second plan nous voyons bien sûr la silhouette de la Cité médiévale de Carcassonne et plus exactement les tours de l'ancien château comtal. L'ensemble est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.





Bagnères-de-Luchon
Région de Midi-Pyrénées - Département de la Haute-Garonne
Blason : " D'or à la montagne de sable mouvant du flanc dextre d'où jaillit un jet d'eau d'argent, dans une baignoire d'azur, le tout posé sur une terrasse aussi de sable ; au chef parti au premier de gueules chargé de quatre otelles d'argent posées en sautoir et au second d'azur chargé d'un autel votif d'argent surchargé de l'inscription ILIXO NIDEO VSLM en lettres capitales romaines de sable."
Logo : cette ville thermale est beaucoup plus souvent nommée simplement "Luchon".




17e étape - Mercredi 23 Juillet 2014 :  
Saint-Gaudens  - Saint-Lary / Pla-d'Adet



Saint-Gaudens
Région de Midi-Pyrénées - Département de la Haute-Garonne
Blason : " D'azur à la cloche d'argent, ombrée de sable, bataillée d'or."




Saint- Lary-Soulan
Région de Midi-Pyrénées - Département des Hautes-Pyrénées
Blason : " D'azur aux cinq burèles d'or."
Logo : l'ancienne commune de Soulan a fusionné avec Saint-Lary en 1963 pour former une seule commune. Ce petit village de montagne est lié au pastoralisme, c'est pourquoi nous voyons ce "patou", un chien de berger chargé traditionnellement de la protection des troupeaux de moutons contre les loups en se fondant parmi eux. On pense même qu'il est persuadé d'être lui-même un mouton, à force de vivre avec eux.
Le Pla d'Adet est le lieu d'arrivée en côte pour les cyclistes, situé hors agglomération.




18e étape - Jeudi 24 Juillet 2014 :  Pau - Hautacam


Pau
Région d'Aquitaine - Département des Pyrénées-Atlantiques
Blason : " D'azur à la barrière de trois pals aux pieds fichés d'argent, sommée d'un paon rouant d'or, accompagnée, en pointe et intérieurement, de deux vaches affrontées et couronnées du même, au chef aussi d'or chargé d'une écaille de tortue au naturel surmontée d'une couronne royale fermée d'or au bonnet d'azur, accompagnée, à dextre, de la lettre H capitale et, à senestre, du chiffre IV romain aussi d'azur."


Hautacam :  Cette station de sports d'hiver de moyenne altitude (alt. 1 500/1 800 m.)  dans les Pyrénées françaises est située sur la commune de Beaucens.
Beaucens 
Région de Midi-Pyrénées - Département des Hautes-Pyrénées
Blason : " Parti : au premier d'argent aux trois corneilles de sable, celle de la pointe posée sur une branche de sinople, au second d'or aux quatre pals de gueules."




19e étape - Vendredi 25 Juillet 2014 : 
Maubourguet / Pays du Val-d'Adour - Bergerac





Maubourguet
Région de Midi-Pyrénées - Département des Hautes-Pyrénées
Blason : " Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au deuxième et au troisième d'or aux trois renards d'azur passant l'un sur l'autre."
Pays du Val d'Adour :  Ce groupement intercommunal créé en 2002 est composé de 12 communautés de communes à cheval sur trois départements (Hautes-Pyrénées, Gers et Pyrénées-Atlantiques) et deux régions : Aquitaine et Midi-Pyrénées.



Bergerac
Région d'Aquitaine - Département de la Dordogne
Blason : " Parti : au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or rangées en pal, au second de gueules au dragon d'or."





20e étape - Samedi 26 Juillet 2014 :  Bergerac - Périgueux 
(contre la montre individuel)



Périgueux
Région d'Aquitaine - Département de la Dordogne
Blason : " De gueules au château de deux tours pavillonnées d'argent, donjonné du même, maçonné de sable, surmonté d'une fleur de lys d'or."
Logo : le motif central représente le contour de la cathédrale Saint-Front, de style roman (XIIe s.) et néo-byzantin (XIXe s.), monument emblématique de la ville, classée monument historique depuis 1840 et au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. 




21e étape - Dimanche 27 Juillet 2014 :  
Évry - Paris / Champs-Élysées (arrivée)



Évry

Région d' Île-de-France - Département de l'Essonne
Blason : " Écartelé, au premier : parti d'azur à trois fleurs de lys d'or au bâton péri de gueules et d'azur à trois fleurs de lys d'or au lambel d'argent; au deuxième : contre-écartelé, aux 1 et 4 d'or à un château de gueules maçonné de sable surmonté de trois têtes de maure rangées en fasce et tortillées d'argent, aux 2 et 3 d'argent à trois fasces ondées d'azur; au troisième: enté ondé d'argent et de gueules de six pièces; au quatrième : d'argent à trois fasces d'azur; et sur le tout, en abîme: d'azur au château accompagné, en chef de trois fleurs de lys rangées en fasce, en pointe d'une nef et accosté de deux gerbes de blé l'une à dextre l'autre à senestre le tout d'or; la nef en pointe sur une mer d'argent".








Paris
Région d' Île-de-France - Département de Paris
Blason : " De gueules à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys d'or."



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C'est fini ! à l'année prochaine... mais avant l'édition 2015 nous irons certainement faire un Tour d'Espagne à la fin du mois d'Août !


A bientôt......    en 2015 → ICI

Crédits : 
armorialdefrance.fr (dessins de Daniel Juric)
labanquedublason2.com ( dessins de Jean-Paul Fernon ou JP de Gassowski)
emblemes.free.fr
sites municipaux pour les logos

et pour suivre le Tour :  ICI

              Herald Dick